From Istanbul with love (3)
Si je vous dis que ma belle-fille est adorable, que mon fils est le plus charmant des garçons et que les petits-enfants sont exceptionnellement beaux et intelligents, vous allez commencer à bailler et vous passerez à autre chose. Je clos, donc séance tenante, la rubrique familiale pour passer au volet politique.
Vous pensez, peut-être que le président de la Turquie est Abdullah Gul et le premier ministre Recep Tayyip Erdogan. En principe c’est le cas, mais 
ces deux hommes d’état et le reste de la Turquie sont sous tutelle. Le vrai homme fort est Mustapha Kemel, plus connu sous le nom d’Atatürk, père de la Turquie moderne. Il est partout. Paternel dans les écoles, très « people » sur les murs,(il est mort d’une cirrhose), vigilent dans les lieux publics, et homme d'état partout. Totalement occidentalisé, à l’instar de sa république laïque inspirée par la république française, son regard perçant ne vous lâche pas un instant. Alors pour y échapper je suis montée au café Pierre Loti d’où il est curieusement absent. Cet endroit, avec sa vue sur la Corne d’Or, est magique. Je laisse les photos parler pour elles-mêmes.
Cette fois-ci, plaisirs familiaux obligent, j’ai zappé sur Sainte Sophie et ses voisins, Topkapi, la mosquée de Soliman, Dolmabahce,( même pas cinq minutes au Grand Bazar) et les autres merveilles de cette ville vraiment à part. En revanche je n’ai pas résisté aux petits bistrots avec les pieds dans le Bosphore.
La douce Mélodie trouve Atatürk très beau et envisage de laisser tomber le guide du désert pour entamer une idylle subliminale avec le séduisant révolutionnaire.
Deux photos pour terminer.
La deuxième une des portes du complexe où habite les enfants. La Zona.
Pardon car cette note est vraiment bâclée. Demain départ pour Paris. Voir note suivante.