Les Vivants et les Morts.

Publié le par MARY DOLLINGER

Lac Les vacances, heureusement, ne durent pas éternellement, et le retour permet de se reposer de la fatigue accumulée à ne rien faire dans plusieurs endroits pas forcément proches les uns des autres.
Pour résumer, c'était une sorte de sandwich littéraire à l'italienne : le lac Majeur entre pain de mie de Bonneville et baguette de Nyons.
D'abord Bonneville et son Salon des Ecrivains : accueil et organisation parfaits, un seul problème, mais de taille, le nombre d'écrivains et le nombre de visiteurs étaient à peu près égaux. J'exagère peut-être légèrement, mais c'était à peu près cela. Donc à moins d'échanger nos livres les uns les autres, c'était un peu morne. L'après-midi les choses se sont réveillées et "Au Secours Mrs Dalloway" existe maintenant en Savoie.
Après, bonheur absolu pendant trois jours avec "la lumière du lac", un ciel d'azur, et la première nuit,une petite chute de neige sur les montagnes pour nous rappeler que ce qui est beau, peut toujours le devenir encore plus. Ensuite retour en France par les Gorges du Var où il ne manquait plus que Roland et son Olifant avant de gagner Nyons et " Lire en Mai". Et là, accueil VIP pour tous, installation sous les Arcades, un monde fou, et merveille des merveilles, la visite d'un Belge qui est parti à Bruxelles en emportant le seul livre de la littérature francophone avec un séduisant hero Belge. Dire que je suis comblée serait en dessous de la vérité.

Mais il fallait bien rentrer et notre retour a été marqué par l'assassinat de la cent douzième taupe, explosée par le fusil de chasse de mon mari. Le bruit a fracassé le silence du jardin, affolé les pigeons, qui, bien qu'élévés en captivité, savent ce que c'est qu'un coup de douze et se sont figés dans leur délire sexuel permanent s'attendant au pire. Finalement c'était assez festif car le jardin sentait le quatorze juillet à plein poumon, l'odeur très particulière de la poudre étant associée à tout jamais avec les pétards de la fête nationale.Canards

Mais pendant cette mise à mort rituelle, du côté des canards c'était le carnet rose/bleu avec la naissance de dix petits cannetons. Après trois jours, ils ne sont plus que sept. Aujourd'hui je n'ose plus aller les compter.

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L
pour ma part, les vacances pourraient durer eternellement! Ce break nous a fait le plus grand bien!!! a bientot
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P
Bon retour à la maison. La mort des taupes, pas vraiment ce que j'aime. ce soir je plonge dans votre roman. Bonne soirée.
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